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*[[TE 1001 à TE 1018 type A1A+3 700 V const en 1913 par ANF et SFCM-Cail et Thomson-Houston pour L’Etat. Renum ZAB2EyFp 23011 à 23028 en 1924, transfo en remorques 1/2ZAB2EyFp 23011 à 23028 en 1931 puis en Z 23681 à 23689]] ★
*[[TE 1001 à TE 1018 type A1A+3 700 V const en 1913 par ANF et SFCM-Cail et Thomson-Houston pour L’Etat. Renum ZAB2EyFp 23011 à 23028 en 1924, transfo en remorques 1/2ZAB2EyFp 23011 à 23028 en 1931 puis en Z 23681 à 23689]] ★
*[[TE 1019 à TE 1023 type A1A+A1A, 700 V, construites en 1914 par ANF et Thomson-Houston pour L’Etat. Elles sont renumérotées ZAB2EyFp 23029 à 23033 en 1924 puis ZBCDmyp 1201 vers 1210 à la SNCF]] ★
*[[TE 1019 à TE 1023 type A1A+A1A, 700 V, construites en 1914 par ANF et Thomson-Houston pour L’Etat. Elles sont renumérotées ZAB2EyFp 23029 à 23033 en 1924 puis ZBCDmyp 1201 vers 1210 à la SNCF]] ★
*[[TE 1049 à TE 1053 type A1A+A1A, 700 V, système Sprague, construites en 1919 par ANF et Thomson-Houston pour L’Etat. Elles sont renumérotées ZAB2EyFp 23034 à 23038 en 1924, ZBCDmyp 23034 à 23038 puis dans la série Z 1201 à 1215 à la SNCF]]
*[[TE 1049 à TE 1053 type A1A+A1A, 700 V, construites en 1919 par ANF et Thomson-Houston pour L’Etat. Elles sont renumérotées ZAB2EyFp 23034 à 23038 en 1924, puis ZBCDmyp 1201 vers 1215 à la SNCF]]
*[[TE 1079 à TE 1088 type A1A+A1A, 700 V, système Sprague, construites en 1920 par SFCM-Cail et Thomson-Houston pour L’Etat. Elles sont renumérotées ZAB2EyFp 23039 à 23048 en 1924, ZBCDmyp 23039 à 23048 puis dans la série Z 1201 à 1215 à la SNCF]]
*[[TE 1079 à TE 1088 type A1A+A1A, 700 V, système Sprague, construites en 1920 par SFCM-Cail et Thomson-Houston pour L’Etat. Elles sont renumérotées ZAB2EyFp 23039 à 23048 en 1924, ZBCDmyp 23039 à 23048 puis dans la série Z 1201 à 1215 à la SNCF]]
*[[TE 1099 à TE 1104 type A1A+A1A, 700 V, système Sprague, construites en 1921 par Lorraine et Thomson-Houston pour L’Etat. Elles sont renumérotées ZAB2EyFp 23049 à 23054 en 1924, ZBCDmyp 23049 à 23054 puis dans la série Z 1201 à 1215 à la SNCF]]
*[[TE 1099 à TE 1104 type A1A+A1A, 700 V, système Sprague, construites en 1921 par Lorraine et Thomson-Houston pour L’Etat. Elles sont renumérotées ZAB2EyFp 23049 à 23054 en 1924, ZBCDmyp 23049 à 23054 puis dans la série Z 1201 à 1215 à la SNCF]]

Version du 16 mai 2025 à 15:29

Autant que faire se peut, les matériels seront présentés avec leurs numérotations d'origine et finale ETAT

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Locomotives Thermoélectriques

Locomotives Electriques primitives

ELECTRIFICATION EN 600 VOLTS (Banlieue de Paris)

Le réseau primitif d'Etat ne possédait aucune ligne exploitée électriquement; par contre, l'ancienne Compagnie des Chemins de fer de l'Ouest avait équipé pour la traction électrique dès 1900, la nouvelle ligne de Paris-Invalides à Versailles R.G. pour fonctionnement en courant continu 650 volts, tension classique à cette époque et utilisée déjà sur des réseaux de tramways urbains et suburbains, au Métropolitain de Paris et sur la nouvelle section intra-muros de Paris-Austerlitz à Paris-Quai d'Orsay du réseau d'Orléans.

Les raisons qui avaient conduit la Compagnie de l'Ouest, après des essais de locomotives à air comprimé ou thermo-électriques, à électrifier cette ligne de banlieue, étaient un peu les mêmes que celles qui avaient contraint la Compagnie d'Orléans à adopter le nouveau mode de traction pour son terminus du Quai d'Orsay : d'une part le terminus souterrain de la gare de Paris-Invalides, et la présence du long tunnel de Meudon, de 3 600 mètres et en rampe continue, dans le sens impair.

Par ailleurs, la gare de Paris-Saint-Lazare voyait son trafic de banlieue augmenter d'année en année et ses installations devenir de plus en plus insuffisantes, circonstances encore aggravées par le goulet à la sortie de la gare, du tunnel des Batignolles, de sinistre mémoire.

C'est ainsi qu'en 1910, les lignes d'Auteuil, de Versailles, de Saint-Germain, étaient parcourues journellement par 150, 218 et 213 trains de chaque sens.

Aussi, dès 1908, la Compagnie de l'Ouest avait envisagé l'électrification des lignes de Saint-Germain et d'Argenteuil, l'agrandissement de la gare Saint-Lazare par une gare souterraine électrique, création de deux tunnels superposés sous la rue de Rome, celui inférieur étant réservé à la traction électrique.

En reprenant la succession de la Compagnie de l'Ouest, le réseau de l'Etat présenta en 1910, indépendamment de l'amélioration des abords de la gare Saint-Lazare, le projet étudié par l'Ouest de l'électrification des lignes de la proche banlieue de la rive droite.

C'est ainsi que la traction électrique a été mise en service du Champ de Mars à l'avenue Henri-Martin en 1919, de Paris-Saint-Lazare à Versailles RD, de Saint-Cloud à Saint-Nom-La-Bretèche, de Paris-St-Lazare à Saint-Germain, à Argenteuil, au cours des années 1925 à 1936.

Le courant continu, dont la tension a été ultérieurement portée à 750 volts était distribué aux machines par un rail conducteur de 76 kg/m/ct, disposé dans l'entre-voie et dont la partie supérieure avait, en coupe, la forme d'un crochet contre le verglas (Système Mazen, Ingénieur de la Cie de l'OUEST), supporté par un coussinet métallique, isolé, placé sur deux cales en bois paraffiné, le tout reposant sur l'extrémité des traverses ou sur une traverse spéciale.

MATERIEL ROULANT à 650 volts Types Ouest de 1900

Locomotives électriques

Automotrices électriques

ELECTRIFICATION EN 1 500 VOLTS (Paris-Le Mans)

En 1934, dans le cadre des grands travaux publics à entreprendre contre le chômage, prévus par le décret du 15 mai, le réseau de l'Etat fit inscrire au programme l'électrification en continu 1 500 volts de la ligne de Paris au Mans, bien qu'après étude, la traction à vapeur ait présenté un bilan plus favorable. Cette ligne fut choisie de préférence à la ligne de Paris au Havre, car elle permettait par la même occasion de quadrupler les voies entre Paris et Versailles, opération délicate et coûteuse, devant laquelle on avait reculé à plusieurs reprises depuis de nombreuses années ; de plus, l'exploitation de la banlieue, entre Paris-Montparnasse et Versailles-Chantiers, pouvait être améliorée par l'électrification en multipliant le nombre des trains.

Locomotives électriques 1 500 volts

Automotrices électriques 1 500 volts